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Histoire de Brest

extraite d'OGEE : Dictionnaire historique et géographique de Bretagne; vers 1780

Brest; dans un fond; par les 6°59à50'' de longitude, et par 48°23'300'' de latitude; à 11 lieues au S.-O. de Saint-Pol-de-Léon, son évêché; à 45 lieues de Rennes, en longueur géométrique, et à 50 lieues, en suivant le grand-chemin. 

Trois grandes routes arrivent en cette ville, où l'in trouve une jurisdiction royale, une haute-justice, une communauté de ville, avec droit de députer aux États; une intendance de marine, une subdélégation; les traites foraines du diocèse de Saint-Pol-de-Léon, qui appartiennent au roi; deux postes, l'une aux lettres et l'autre aux chevaux; un marché les mardi et vendredi de chaque semaine, une foire tous les premiers jours du mois; trois paroisses, Saint-Louis, Saint-Sauveur et Saint-Marc ou Trenivez, dont les dures sont présentées par l'évêque; 24,600 habitants, y compris ceux du faubourg de Recouvrance; les couvents des carmes-déchaussés, des capucins, des frères de Saint-Yon, des filles de Saint-Thomas, du Sacré-Coeur de Jésus, des sœurs de la Charité; un hopital militaire de marine, un hôpital pour les pauvres; un gouverneur de place, de la lieutenance de Basse-Bretagne, avec état-major et une forte gaenison dans le château. Ses armes sont mi-partie de France et de Bretagne, et son port passe pour le plus beau et le plus fort de l'Europe, tant par sa situation au bord d'une rade qui pourrait contenir au moins cinq cents vaisseaux de guerre, que par son entrée, d'autant plus difficile et dangereuse qu'elle est bordée d'une infinité de rochers couverts par les eaux de la mer. Sa largeur n'est que d'environ sept cent cinquante toises, sur une lieue de longueur (1); ce qui lui a fait donner le nom de Goulet. La rade forme une baie de deux lieues un tiers de longueur, sur une lieue un quart de largeur, non compris deux enfoncements, dont l'un est à l'est-nord-est, et l'autre au sud-est. La rivière de Landerneau se décharge dans le premier, et celle d'Aulne dans le second.

L'entrée du port est défendue, du côté du château, par une grosse tour garnie de canons du plus gros calibre, et par plusieurs autres batteries placées en différents endroits.

Quelques auteurs croient que Brest est le Bravates [Brivates] portus des Ossismiens, mais nous ne pouvons rien dire de positif sur son origine. Son château est nommé, dans une ancienne carte romaine, Goës ascribate [Gèsocribates], nom qui fut changé dans la suite en celui de Brest. Il était ainsi appelé dès le IVe siècle, et était gardé par une garnison romaine, lorsque Conan Mériadec conquit et érigea la Bretagne en royaume, en 383. On voit dans la chapelle de ce château des fonts baptismaux, des registres de mariage et de mort, qui prouvent qu'elle était autrefois l'église paroissiale. En 1065, Conan II, duc de Bretagne, augmenta la ville de Brest, fortifia le château, et fit bâtir l'église de la Trinité. L'an 1289 [1239], Hervé de Léon donna la ville et château de Brest au duc Jean I. Ce traité fut passé à l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé.

Jean III, duc de Bretagne, étant mort le 30 avril 1341, il s'éleva une guerre civile pour la succession à la couronne, entre Jean, comte de Montfort, et Jeanne de Bretagne, comtesse de Penthièvre, épouse de Charles de Blois. Henri de Léon, du parti du comte, mit le siège devant Brest, défendu par le brave Garnier de Clisson, capitaine de Charles, qui fut tué dans un assaut. La perte du gouverneur entraîna celle de la ville, qui fut obligée de se rendre quelques jours après à Montfort, qui y mit une forte garnison.

On voit à Recouvrance, sur le quai, une église avec titre de gouvernement, bâtie vers l'an 1346, par ordre du duc Jean IV, dédiée à la Vierge sous le nom de Notre-Dame. Ce bénéfice est en la présentation des seigneurs du Châtel-Tremesan, seigneurs de Recouvrance et de Guilbignon. Cette seigneurie, avec haute, moyenne et basse-justice, appartenait, en 1360, à Guillaume du Châtel, grand pannetier de France, et écuyer des écuries du roi Charles V, dit le Sage; en 1659, à la duchesse de Brissac; aujourd'hui à M. le comte de Gontault-Biron.

L'an 1373, Brest était sous la domination anglaise, et avait pour gouverneur Robert Knolles, guerrier célèbre dans l'histoire de cette province. Le comte de Montfort, alors duc de Bretagne sous le nom de Jean IV, l'assiégea, et envoya ensuite au gouverneur, pour lui offrir le combat, un héraut d'armes qui ne reçut aucune réponse. Le prince, surpris de ce silence, fit demander ses otages par le même député, qui ne fut pas mieux traité que la première fois. Le duc, irrité de ce procédé, ordonna de trancher la tête à deux chevaliers anglais et à un écuyer qu'il retenait prisonniers (2). Robert Knolles, qui s'en aperçut, fit aussitôt dresser un échafaud, et y fit décoller à son tour quatre seigneurs bretons de la première qualité, dont il fit jeter les têtes dans le camp des assiégeants, et les corps dans les fossés. Jean IV ne put résister à ce spectacle, et leva le siège. En 1386, le même Jean IV assiégea Brest, dans le dessein de la prendre d'assaut; mais, n'ayant pu réussir, il résolut de la bloquer, et d'ôter aux Anglais toute communication avec la terre-ferme, dans l'espérance qu'ils seraient bientôt obligés de se rendre faute de vivres. Il fit à cet effet construire un fort, dont les murs, de onze à douze pieds d'épaisseur, étaient flanqués de grosses tours. Dix mille hommes de troupes réglées protégeaient les travailleurs, qui étaient au nombre de mille. Dès que l'ouvrage fut achevé, le duc y mit une garnison de trois cents hommes, abondamment pourvue d'artillerie et de toutes les munitions nécessaires, dont il laissa le commandement à Jean de Malestroit. Mais les Anglais, qui recevaient par le moyen de la mer toutes les provisions de guerre et de bouche dont ils avaient besoin, ne furent pas beaucoup incommodés de ce blocus, qui d'ailleurs ne dura pas longtemps. Le duc de Lancastre entra quelques temps après dans la rade de Brest, avec une flotte anglaise considérable, chargée de troupes de débarquement, qui attaquèrent le nouveau fort, s'en emparèrent, et le rasèrent. En 1387, Jean IV assiégea pour la quatrième l'ois la ville de Brest, qu'il voyait avec tant de peine entre les mains des Anglais; mais ses efforts ne furent pas plus heureux cette année que la précédente. Les comtes de Devonshire et d'Arondel, généraux anglais, vinrent l'attaquer dans son camp, et détruisirent trois forts qu'il avait bâtis, deux en maçonnerie du côté de la terre, et un en bois du côté de la mer, et le forcèrent de lever le siège. En 1395 [1397], Richard II, roi d'Angleterre, qui tenait depuis plusieurs années la ville et le château de Brest pour la caution d'une somme de 12,000 écus qu'Edouard son aïeul, roi d'Angleterre, avait prêtée au duc de Bretagne dans un pressant besoin, remit ces deux places à Jean V [Jean IV], moyennant le remboursement de cette somme. En 1406, Tannegui-du-Châtel se rendit avec une flotte bretonne à Yarmouth, qu'il brûla avec tout ce qui se trouva dans le port, et revint en Bretagne après avoir ravagé par le fer et le feu une partie des côtes d'Angleterre. A peine était-il de retour, qu'une flotte anglaise, commandée parle comte de Beaumont, s'approcha des côtes de cette province, et essaya inutilement de forcer l'entrée du port de Brest, dans le dessein d'y brûler un grand nombre de vaisseaux qui s y trouvaient renfermés. L'amiral anglais, se voyant repoussé de ce côté, ordonna à une partie de sa flotte de faire une descente, et fit ravager les pays voisins de la mer. Jean V, informé de ce qui se passait, rassembla au plus vite deux mille quatre cents hommes, avec lesquels il marcha vers Brest, et détacha le maréchal de Rieux avec sept cents cavaliers, pour aller observer la manœuvre et la position de l'ennemi. Le maréchal trouva sur la côte les habitants des campagnes qui, armés de fourches, de fléaux, d'arbalètes, et autres instruments, s'opposaient vigoureusement à la descente de ceux qui étaient restés jusque là sur leurs vaisseaux. Il fit mettre pied à terre à sa cavalerie, et se joignit à ces paysans pour les soutenir. Le duc ne tarda pas d'arriver, et effraya tellement les Anglais par sa présence et la vue de son armée, qu'ils prirent la fuite, et abandonnèrent leurs compagnons qui s'étaient répandus dans la campagne, et qui furent tous taillés en pièces avec le comte de Beaumont, leur commandant, lorsqu'ils se présentèrent pour regagner leurs vaisseaux.

Le roi Charles VIII ordonna, par ses lettres données à Montil près Tours, d'équiper une flotte dans les ports de Normandie, de Poitou et de Bretagne, et donna rendez-vous à tous ses vaisseaux dans la rade de Brest, pour de là faire voile vers Naples (?) , lieu de leur destination.

En 1489, Jean de Rieux, maréchal de Bretagne et régent du duché, voulut, pendant la minorité de la duchesse Anne, assiéger la ville de Brest; mais les Français firent échouer ce projet, avec une flotte de vingt-cinq vaisseaux de guerre, commandée par l'amiral Graville, qui parut à la hauteur de cette ville, et dispersa à son approche la flotte bretonne, composée de soixante voiles. L'armée de terre prit pareillement la fuite à la vue de celle du vicomte de Rohan, à qui elle abandonna la plus grande partie de son artillerie.

Dans le courant d'octobre 1560, on posa la première pierre du boulevard et du donjon de Brest, de la construction desquels fut chargé Pietro Fredran, par ordre du duc d'Etampes, comte de Penthièvre, commandant [gouverneur] de la même ville pour le roi François II. Le 18 février 1568, le roi Charles IX envoya au seigneur de Martigues, comte de Penthièvre et gouverneur de Bretagne, le collier de l'ordre de Saint-Michel, pour le donner, au nom de ce monarque, à Jérôme de Carné, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, et son lieutenant dans les ville et château de Brest. L'an 1592, il y avait dans le château de Brest une forte garnison, commandée par de Sourdeac, gouverneur de cette place pour le roi Henri IV. 

Au mois de décembre de cette année, plusieurs gentilshommes bretons du parti du duc de Mercœur, à la tête de six mille paysans, firent une tentative sur Brest et l'attaquèrent du côté de Recouvrance; mais ils furent repoussés avec vigueur et perdirent un grand nombre des leurs dans cette attaque. Ils étaient dans la résolution de se retirer, lorsqu'ils apprirent que la place, dépourvue de vivres, ne pouvait tenir plus de douze à quinze jours; ce qui les fit changer de dessein. Ils établirent donc leurs quartiers dans la paroisse de Guilbignon [Guilibigon], située à trois quarts de lieue de la ville, et ne songèrent qu'à se bien divertir.

De Sourdeac, informé de l'imprudente sécurité dans laquelle ils vivaient, sortit de nuit, à la tête d'un corps de troupes considérable, surprit les chefs et les soldats endormis, en massacra la plus grande partie, et rentra dans la place avec son détachement. Quelques jours après, ce gouverneur fit courir le bruit que le boisseau de blé ne se vendait que 4 livres 10 sous dans la ville, tandis qu'il coûtait 9 francs en campagne. Les paysans crurent aussitôt qu'on les trompait; ils refusèrent d'obéir à leurs chefs, et formèrent le projet de se venger par leur mort de les avoir engagés mal à propos dans cette guerre, et d'épouser leurs femmes pour devenir à leur tour les maîtres. De Sourdeac, instruit delà mésintelligence qui régnait entre eux, profita de cette circonstance, les surprit une seconde fois dans leur camp, et en tua un grand nombre. Ceux qui lui échappèrent , voyant le danger qu'il y avait à se mêler des affaires des grands, demandèrent une trêve de huit ans, pendant laquelle ils s'obligèrent de payer par chaque année la somme de 8,000 écus. 

De Sourdeac, débarrassé de ces ennemis, eut bientôt affaire à d'autres non moins dangereux. Sept gros vaisseaux de guerre normands, retirés dans le havre de Camaret, incommodaient beaucoup la ville de Brest, qui n'en est éloignée que de 3 lieues un quart. De Sourdeac envoya, pour les chasser, cinq vaisseaux de ligne, sous le commandement du capitaine Bavet, qui les attaqua avec courage, leur prit quatre vaisseaux, en coula un à fond, et mit en fuite les deux autres, qui se sauvèrent à la faveur de la nuit. Une action si glorieuse fit à Bavet une réputation digne de son mérite.

En 1624, René de Rieux, évêque de Saint-Pol-de-Léon, fit venir de Flandre neuf religieuses carmélites, dans le dessein de les établir à Morlaix; mais, l'évêque de Tréguier s'étant opposé à cet établissement, on les envoya à Brest, où elles occupèrent la chapelle priorale de Notre-Dame, qu'elles abandonnèrent peu de temps après pour retourner en Flandre. — L'an 1631, le cardinal de Richelieu fit bâtir à Brest, où il n'y avait eu encore aucun établissement pour la marine, un grand nombre de magasins, et forma ensuite le projet d'y faire creuser un port. Ce n'était pour lors qu'une bourgade, où l'on ne voyait ni notaires, ni procureurs, ni communauté de ville; elle ressortissait au siège royal de Saint-Renan, petite ville qui n'en est éloignée que de trois lieues. Mais lorsqu'on la fortifia, on y transféra le siège royal de Saint-Renan, et on y établit un corps municipal, auquel on accorda des privilèges et des droits. Ces nouveaux avantages y attirèrent un grand nombre de marins et de marchands qui la peuplèrent. On y transféra encore la paroisse de Lambeselec [Lambézellec] , éloignée de trois quarts de lieue, qui devint par là trêve de Brest, tandis qu'auparavant cette dernière était sa trêve (3).

Le nombre des habitants augmenta en peu de temps de telle sorte, qu'on y voulut créer une autre paroisse de l'église des Sept-Saints (4). Le prieur de l'abbaye de Saint-Mathieu de Fineterre (ordre de saint Benoît), qui avait des droits sur cette église, s'opposa à cet arrangement, ce qui occasionna un procès qui fut terminé par l'arrêt du Conseil qui réduisait Brest à une seule paroisse, dédiée à saint Louis, à laquelle fut réunie, par accommodement, l'église des Sept-Saints. L'an 1682, Louis XIV établit des garde-marines, qu'il envoya, pour s'instruire, dans les principaux ports de mer, comme Brest et ailleurs. Ces jeunes gens n'étaient reçus dans ces écoles qu'après avoir fait preuve de noblesse. L'an 1685, on établit en cette ville les jésuites, pour lesquels on fit bâtir une belle maison, qui sert aujourd'hui de séminaire aux aumôniers de la marine. Ces pères eurent bientôt après leur établissement un procès avec la communauté de ville, à l'occasion du prieuré des Sept-Saints, qu'ils prétendaient leur appartenir; mais les magistrats devant lesquels la cause fut plaidée jugèrent leurs prétentions injustes et les condamnèrent. En mémoire de cet événement, on a placé à la porte  de l'église un seuil de pierre de taille, où est empreint un pied d'homme, enfoncé d'un pouce et six lignes. Le nouveau maire, qui est élu tous les deux ans, avant d'entrer dans l'église, où il doit prêter serment à sa réception, est obligé de poser son pied sur cette empreinte, pour prouver que l'église et le fonds de ce prieuré dépendent de la ville et non des jésuites.

Louis XIV, par ses lettres du 26 février 1686, permit aux habitants de Brest de lever un droit de huit livres d'entrée sur chaque tonneau de vin, et de six livres sur ceux de cidre et de bière; droit dont le produit devait être employé à la construction de l'église paroissiale, qui coûta plus de 300,000 livres.

Le superbe arsenal de Brest fut bâti sous le règne de Louis-le-Grand, par ordre de ce monarque. L'inscription qu'on y lit est de Santeuil. Nous avons préféré la donner ici traduite en notre langue, afin que tout le monde pût en savoir le contenu. La voici : « Louis XIV, qui connaissait la position avantageuse de Brest, se contenta d'y faire bâtir un arsenal, bien assuré que la flotte la plus formidable ne serait jamais en état de forcer l'entrée de son port.» Il est embelli de très-beaux quais, entouré de magasins où l'on serre toutes les provisions de guerre et de bouche nécessaires pour les vaisseaux, qui ont chacun vin magasin avec un numéro. Ce port est situé entre la ville et le faubourg de Recouvrance, où l'on voit le beau bâtiment du bagne, qui sert de logement aux forçats, qui sont au nombre de deux mille quatre cents à trois mille. Ce faubourg dépendait autrefois de la paroisse de Guilbignon, située à trois quarts de lieue à l'ouest de Brest; et il n'y avait à Recouvrance qu'une petite église nommée Saint-Sauveur, qui était trêve de Guilbignon. Aujourd'hui le recteur fait son domicile à Recouvrance, qui est le chef-lieu, tandis qu'il n'y a plus qu'un vicaire à Guilbignou. Le recteur de Recouvrance est indépendant de celui de Saint-Louis; il l'accompagne seulement une fois l'année à une procession qui se fait à Saint-Louis, le jour de l'Assomption. L'École chrétienne et charitable fut établie en cette ville au mois de décembre 1745, et augmentée de deux frères au mois de septembre 1747.

Concession d'une partie de terrain, provenant de l'ancienne corderie, à M. Hocquard, intendant de la marine, confirmée par lettres-patentes du.... — La nouvelle corderie de Brest est de toute beauté. — Lettres-patentes portant permission à la ville et communauté de Brest d'acquérir l'hôtel de Chapizeau et ses dépendances pour en faire une maison commune. — Brevet de gouverneur des ville et château de Brest et des îles d'Ouessant en faveur de M. le marquis de Langeron. - Le couvent des carmes déchaussés, qui est auprès du château, est fort nombreux, et habité de religieux renommés par leur science (5)

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(1) Selon l'amiral Thévenard, la plus petite largeur est entre la pointe de Kercadiou et l'anse de Nesven. Il y a e cet endroit 833 toises, ou 1623m 50 c.

(2) cet épisode fait partie du siège de derval. Derval appartenant à Knolles, et la place étant assiégée en même temps que Brest l'était, cette double coïncidence a induit Ogée en erreur. (signé : De B.)

(3) Lambézellec resta paroisse; seulement Brest en fut détaché pour former une paroisse séparée. De B. 

(4) Cette église était un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Mathieu. De B.

(5) Les carmes furent établis à Brest en 1651; les capucins, à recouvrance, en 1680; les dames de l'Union chrétienne, dite du Petit-Couvent, à Brest, en 1696.