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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

 

Bro 

Pays de 

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  Sainte-Tréphine

Sant Trifin

 

pajenn bet gigoret ar 27.12.2007 page ouverte le 27.12.2007     forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 28/05/2019 18:43:06

Définition : commune de la Bretagne historique, en Haute-Cornouaille / Kernev Uhel, en Poher / Bro-Boher; Évêché de Quimper.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département des Côtes d'Armor, arrondissement de Guingamp; chef-lieu du canton de Saint-Nicolas-du-Pelem, sur le blavet et le Sulon.

Superficie :  1252 ha.

Population :  756 hab. en 1787; 797 hab. en 1881; 736 hab. en 1890; 364 hab. en 1968; 301 hab. en 1982; 227 hab. en 1990; 301 hab. en 1999;

Paroisse : l'église paroissiale est sous le vocable de sainte Tréphine.

Armoiries; blason

 

Histoire : (en préparation)

* Ogée (vers 1780) : 

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* Chevalier de Fréminville (1837) :  "On m'avait fortement recommandé d'aller voir au village de Ste-Trifine, à trois lieues de Corlay, la sépulture de St Tromeur, sur laquelle est une pierre où devait se trouver une inscription en caractères inconnus et qu'on soupçonnait être analogues à ceux que le P. Grégoire de Rostrenen donne comme les caractères de l'alphabet des anciens Bretons armoriques. Le désir de constater un fait aussi curieux me fit prendre le chemin de Ste-Trifine dès que je n'eus plus rien à examiner à Corlay.

La sépulture de St. Tromeur est dans le cimetière même de la paroisse et non dans l'église. C'est une fosse assez profonde, dont les parois sont revêtus de grandes dalles de pierre. A l'une des extrémités est une pierre placée en travers, et qui paraîtrait avoir servi à supporter la tête du cadavre, comme une espèce d'oreiller.

A chaque coin de la fosse est une grosse pierre sphéroïdale, particularité que nous avons déjà remarquée sur la sépulture de Salaün ar foll, dans l'ancien cimetière de la paroisse de Guicquelleau (Finistère).

Au côté de la tête est une cinquième pierre arrondie, mais dans laquelle on a pratiqué une excavation pour recevoir de l'eau bénite.

A l'extrémité opposée de cette fosse est un pilier quadrangulaire d'une seule pierre de dix pieds de haut, plus large à sa base qu'au sommet, et grossièrement cannelé sur toutes les faces. Au haut on remarque un trou, dans lequel sans doute était implantée une croix.

C'est sur ce pilier chargé de mousse, de lichens, et connu sur les lieux sous le nom de colonne de St.  Tromeur, que se voit l'inscription dont on m'avait parlé. Elle ne consiste qu'en deux lignes l'une au-dessus de l'autre; cinq lettres seulement composent la ligne supérieure, on en compte sept à celle de dessous. Nous les avons copiées le plus exactement possible, et on peut en voir la figure dans la planche ci-jointe.

Ces lettres ou caractères sont effectivement inconnus, ou du moins n'appartiennent h aucun caractère d'écriture intelligible. Voici ce qu'en dit D. Lobineau dans sa vie des Saints de Bretagne : 

« II y a dans le cimetière (de Ste. Trifine), une pyramide très-ancienne, sur laquelle on voit des caractères inconnus, tels qu'il s'en rencontre sur quelques autres monuments anciens répandus en quelques endroits de la province, et ces caractères semblent avoir été ceux des anciens Bretons et Gaulois."

Nous avons en effet trouvé quelque fois, sur de très-anciens monuments bretons, quelques caractères ou signes hiéroglyphiques, et nous espérons bien en découvrir encore d'autres qui
peut-être à la fin donneront les moyens de trouver la clef de cette écriture symbolique des premiers
siècles de notre ère, dont il paraît que les druides et les prêtres avaient seuls la clef, comme cela a lieu même encore aujourd'hui dans le pays de Galles, où les lettrés ont un alphabet qui leur est particulier et dont ils ont seuls l'intelligence.

Du reste parmi les douze lettres qui composent l'inscription du pilier de St. Tromeur, nous n'en avons reconnu que quatre qui puissent se rapporter à l'alphabet donné par le P. Grégoire, et il y a une remarque importante à faire au sujet de cet alphabet. Le P. Grégoire nous dit bien de quels monuments il en a tiré les caractères, mais il ne nous apprend pas qui a pu lui donner la valeur ou la signification de chacune de ces lettres dans notre alphabet actuel, quoiqu'il n'hésite pas à interpréter chaque lettre bretonne par une lettre française. De plus, si réellement il avait trouvé la clef de l'ancien alphabet armoricain , pourquoi donc ne nous a-t-il pas lu et expliqué les inscriptions des monuments d'où il l'a tiré?1

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1 Ces monuments étaient un ancien calice de l'abbaye de Landevennec, une croix de pierre dans la paroisse de Plouzané, et une pierre provenant on ne sait d'où et qui se trouvait placée au-dessus de la porte du château de Lezarscoue't. Tout cela a disparu depuis longtemps.

" On a bâti dans des temps très-modernes une espèce de chapelle au-dessus du tombeau de St. Tromeur, afin de le préserver des injures de l'air, mais en construisant cet édifice on a laissé en-dehors le pilier planté aux pieds de la fosse, de sorte qu'il se trouve aujourd'hui adossé à l'un des murs de cette nouvelle chapelle.

A l'extrémité opposée du cimetière on me fit voir une pierre très-grossièrement creusée en ............... à suivre.

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* Régis de Saint-Jouan (***) : "Sainct-Treffin était une trève de la paroisse de Bothoa dès le XVIè siècle ... Cette paroisse a élu sa première municipalité au début de 1790"

Maires de Sainte-Tréphine :

Patrimoine. Archéologie

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

Tumulus de Kerlabour (Age de bronze)

 
le bourg Ar bourg
Église sainte Tréphine (fin XVè; fin XVIè)

pierres tombales de sainte Tréphine et saint Trémeurd

Iliz

Chapelle Saint-Jean Baptiste, à Kerauter (XVIIè)

 
Chapelle saint Trémeur (?)  
Chapelle de la Sainte-Vierge (?)  
Château de Kerauter Ponthou (1623; détruit en 1950 par incendie)  
Manoir de Kerlabour (XVIè-XIXè)  

Manoir de Landise (fin XVIè)

 

Manoir de Coët-Parked / Coat Parquet / Coat Parquette (fin XVIè)

 

Manoir (maison) de Notheret (1651)

 

Étymologie

* J. Rigaud (1890) : "Cette commune doit son nom à sainte Tréphine, patronne de l'église paroissiale et mère de saint Trémeur, épouse de Conomor le maudit, mis à mort par ce dernier et ressuscité, dit-on, par saint Gildas"

* Bernard Tanguy (1992) : "Saint Terfin, 1407; treffve de Sainct Treffin, 1535-1536; Saint Terfin, 1663; Sainte Treffine, 1674; Saint Treffin, 1771; breton : Zint Treuvin"

"En fait, pour être patronne de l'église, sainte Trifine pourrait bien ne pas être l'éponyme du lieu. Les graphies anciennes Saint Terfin, Sainct Treffin aussi bien que le nom breton de la localité Zint Treuvin - alors qu'on attendrait Zantez Trivin - plaident en faveur d'un éponyme masculin ..."

* Erwan Vallerie (1995) : "Saint Terfin, 1407; Sainct Treffin, 1536; Terfin, 1630; Saint Tresfin, 1731"

* Editions Flohic (1998) : "de sainte Tréphine ou Trifine, épouse de Conomor"

* Hervé Abalain (2000) : "Sant-Trifin (Saint Terfin, en 1407, puis Treffin; l'éponyme -Trivin - est masculin; il ne s'agit donc pas de Trifine, l'épouse du tyran Conimor)

Personnes connues Tud brudet
   

Armorial * Ardamezeg

           
    Jourden   Rion  
           

Vie associative Buhez ar gevredadoù Associations' life
     

Communes du canton de Saint-Nicolas-du-Pelem Parezzioù kanton Sant Nikolaz
Canihuel   Kanivel
Kerpert   Kerber
Lanrivain   Laruen
Peumerit-Quintin   Purid-Kintin
Saint-Connan   Sant-Konan
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Saint-Nicolas-du-Pelem Sant Nikolaz-ar-Pelem
Sainte-Tréphine   Sant-Triffin

Communes limitrophes de Sainte-Tréphine Kumunioù tro war dro Sant-Trifin
Saint-Nicolas du Pelem Laniscat Gouarec Plouguernevel Plounévez-Quintin

Sources

* OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780; (voir Bothoa).

* MARTEVILLE et VARIN : continuateurs et correcteurs d'OGEE; 1843.

* Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

* J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. Imprimerie Francisque Guyon, Saint-Brieuc. 1890. Réédition La Tour Gilles. 1995

* Yves de BOISBOISSEL : Comment naît une ville. Histoire de Saint-Nicolas-du-Pelem. 1951.

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire des communes de France. 1970.

* Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Edition FLOHIC : Le Patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. 1998

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les universels Gisserot. 2000

* Daniel DELATTRE : Les Côtes-d'Armor; les 372 communes. Editions Delattre. 2004

* AL LIAMM : Nouveau dictionnaire breton-français / français-breton. 2014

Liens électroniques des sites Internet traitant de Sainte-Tréphine / Sant Trifin :

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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