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Le château Ar C'hastell
page en cours d'élaboration

voir en annexe le rapport du chevalier de Fréminville

 pajenn war ar stern

 

Vues extérieures; Gwelled diavezh; Outsides Vues intérieures; Gwelled diabarzh; Insides

 

 

Histoire Istor

 

* Marteville et Varin (1843) : "Selon M. de Piré (Essai manuscrit sur la Logue en Bretagne, Bibliothèque de Saint-Brieuc), le Parlement* avait classé, en 1592, le château de Tonquédec au nombre des places de guerre ou il y aurait garnison. Jean IV l'avait fait démolir, en 1494 ou 1495, par défiance contre le vicomte de Coëtmen, à qui il appartenait. En 1590, il état restauré et sa garnison, forte de deux cent hommes, enleva au passage Brignon, cadet de Ploec, qui se rendait à Saint-Brieuc, conduisant trente-cinq "Maîtres" au duc de Mercoeur. C'était l'arrière-ban de Cornouailles, Brignon se défendit bravement et mourut des suites de ses blessures, ainsi que Durusquet et Carné-Trémeur.

Les ruines de ce vieux castel sont des plus pittoresquement situées : elles consistent, par elles-mêmes, en deux belles tours, dans lesquelles il y a, dit-on, de curieux souterrains".

 

 

* Benjamin Jollivet (1859), p 141, sous article consacré à Trédrez : 

"Annales. "Entre la lande de Trédrez et le bourg de Plestin, furent tués et massacrés, par les soudardz de Coatfrec et de Tonquédec, le troisième jour de juillet 1590, les nommes Jean Adam, seigneur de Kermalvezen; Kerninec; Olivier le Grand et ung de ses fils; Jean Coatcaric et Marc son frère; Briant Kerninon; Le Jonquour; Henri le Boubennec; Yvon Cabon; Yvon et Guillaume Gargan; Henri et autres le Boubennec; Nicolas et Guillaume Bras; Jean Bras et Françoise Guillou; Alain Manès fils; Yvon Kerbrisillic; Yvon Quemper; François Morvan; Herno Bras fils; Yvon Kervellaud, aujourd'hui Guerveno".

Quatre jours plus tard, les mêmes soldats de la garnison de Coatfrec massacraient encore Richard Tréman, Yvon Toudic, Person, Allain Laye; Pierre le Maréchal et Yvon le Drohars".

 

* Anonyme (vers 1860) : "Les restes du château de Tonquédec, l'un des plus beaux monuments de l'architecture féodale et militaire des XIIIè et XIVè siècles, présentent encore les plus imposants aspects. Ces ruines, situées sur un coteau escarpé dominant la rivière du Guer, sont grandioses et magnifiques; elles ont assez peu souffert pour permettre de reconstituer le plan du château primitif, qui formait un polygone irrégulier et un peu allongé, divisé en trois parties. D'abord la première cour, flanquée extérieurement de quatre tours; puis une deuxième cour, plus grande que la première, défendue du côté de celle-ci par deux autres tours et présentant encore une tour à se angles sud et nord, de même qu'au centre de la courtine élevée de ce dernier côté; enfin un donjon colossal, isolé du reste des constructions avec lesquelles il communiquait seulement par un pont-levis. Cette forteresse, qu'on peut considérer comme l'une des plus importantes par sa force et sa grandeur parmi celles qui hérissaient autrefois notre province, appartenait dès le XIIè siècle aux barons de Coëtmen, qui portaient aussi le nom de sires de Tonquédec".

 

* Adolphe Joanne (1878) : "A 2 kil., sur un coteau sauvage, ruines imposantes du château de Tonquédec (monument historique), des premières années du XVè siècle, surnommé avec raison le Pierrefonds de la Bretagne; c'est un polygone irrégulier divisé en trois parties, entourées de murailles crénelées (3 à 4 mètres d'épaisseur) et flanqué de grosses tours rondes à l'extérieur, hexagonales à l'intérieur. Les couronnements des tours ont été rasés; mais on monte encore dans deux d'entre elles jusqu'aux mâchicoulis par des escaliers pratiqués dans le mur. Le donjon, séparé du corps de la place, occupe le sommet d'un triangle à la pointe du promontoire qui domine la vallée. Des souterrains et des cachots voûtés en arêtes, avec cul-de-lampe, à la retombée des voûtes, règnent au-dessous des constructions".

 

autres photos en préparation; skeudennoù all war ar stern

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