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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

 

Bro Sant-Brieg

Pays de Saint-Brieuc

  Erquy * Erqui

*Erge-war-Vor

 
pajenn bet digoret ar 27.08.2008 page ouverte le 27.08.2008     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 01/05/2022 19:33:26

Définition : commune de la Bretagne historique; siège de l'évêché breton de Saint-Brieuc.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département des Côtes d'Armor, canton de Pléneuf-Val-André, sur l'Islet

Code postal : 

Superficie : 2686 ha.

Population : 1200 'communiants' vers 1780; 2510 hab. en 1878; 2637 hab. en 1881; 3347 hab. en 1978; 3568 hab. en 1990;  

Carte J. Rigaud. 1890

Armoiries; blason :

* Régis de Saint-Jouan (1990) : "La municipalité d'Erquy a étudié en 1965 le projet d'armoiries suivant : "de sinople à une sirène d'or, assise en forme d'E majuscule, à un chef d'hermines". Ces armoiries étaient accompagnées de la devise "Reginéa fus. Reine demeure". Elles sont présentées dans le Bulletin officiel municipal d'Erquy, n° 2 (3è trim. 1970, p. 2)"

* Editions Flohic : "outre l'hermine bretonne, la sirène symbolise la mer et le champ, l'agriculture".

* JC Even : "geotet, e vorganez en aour, en e goazez e skeud (e)un E, e gab en erminoù"

Paroisse : église sous le patronage de saint Pierre et saint Paul  

Histoire :

* Ogée (1780) : Erqui; à peu de distance de la mer; à 5 lieues à l' E.-N.-E. de Saint-Brieuc, son évêché et son ressort; à 17 lieues 1/2 de Rennes, et à 4 lieues de Lamballe, sa subdélégation. MM. de Rieux, Goyon, Visdeloup et de la Moussaye en sont les seigneurs. On y compte 1200 communiants. La cure est à l'Ordinaire. Son territoire, plein de monticules, est borné au nord par la mer, qui forme en cet endroit une grande anse dont les sables s'étendent fort au loin dans les terres. On y trouve une monticule sur le sommet de laquelle est le corps-de-garde de la Bouche-d'Erqui. Les terres y sont fertiles en grains; mais une grande partie du terrain est en landes, ou couverte par les sables de la mer.

Le port d'Erqui est nommé, dans l'Itinéraire romain, Rheginea. On y remarque des vestiges d'anciens murs, où l'on trouve des médailles si antiques que l'on ne peut fixer l'époque de l'existence de ceux qui les ont fait frapper. On croit que le nom d'Erqui * est un mot celtique, que les Romains ont exprimé dans leur langue par le mot Rheginea, et que c'est le Rheginea de la Table de Peutinger, dont la position a si long-temps exercé la géographie moderne. On trouverait beaucoup d'autres choses intéressantes à dire sur Erqui, si on voulait faire de la dépense pour faire les fouilles nécessaires, puisque le nommé Quimpes, en travaillant à sa maison et à l'entour, a découvert, en terre, le pavé d'une salle. Ce pavé, en mosaïque, est composé de pierres ou terre cuite, de différentes couleurs; mais la plus grande est grise, et pas plus grosse, en carré, que de petits dés de trictrac. Sur l'examen que j'en ai fait sur les lieux, je les ai jugées de terre cuite. Ce particulier a, de plus, trouvé un escalier de pierres de taille qui descend dans une cave ou caveau; mais il s'en est tenu là.

La Longrais, basse-justice, en 1370, à Olivier Garrouet, chevalier, seigneur de la Longrais; en 1500, à Geoffroy Garrouet, l'un des gentilshom-

mes de la reine Anne; en 1680, à Mathuri Garrouet, et aujourd'hui à M. de Bois-Gelin. E 1/400, la Moinerie, à l'abbaye de Saint-Aubi d'Angers; Lislette et Travers, à N.... En 1490 le château de Bienassis*, haute-justice, à Jacques du Quellenec, sieur de Bienassis, du Fangeray et de la Vallée, aujourd'hui à M. Visde loup de la Ville-Tehard, qui y possède encore la terre de Préauret ou Ploret, ave haute-justice; Langouriant, haute-justice, M. de la Moussaye de Carcouët; Villegourre moyenne-justice, à M. Gouyon de Veau-Rouault la Salle-Thandoury, basse-justice, à M. le Fruglais de Lourmel; la Vieuxville, basse-justice à M. le Blanc de Quisqueret.

* Marteville et Varin (1843) : ERQUY (sous l'invocation de saint Pierre et de sain Paul ), commune formée de l'anc. par. de ce nom, aujourd'hui succursale. — Limit. : N. la mer; E. Pléhérel, Plurien, la Bouillie; S. Saint-Alban; O. Pléneuf, la mer — Princip. vill. : Tuenro, le Val, les Hôpitaux, Ville Josselin, Ville-Orin, Quelard, Saint-Sépulcre, l'Abbaye Saint-Aubin, le Verger, la Couture, Ville-Denais, le Bois Regnault, l'Hotel-Morin, la Marhatte, la Ville-Hourse. — Maison remarquable : le château de Bienassis. — Superf tôt. 2680 hect. 70 a. 85 c., dont les princip. div. sont ter. lab. 1730; prés et pat. 132; bois 9; verg. et jard. 9 landes et incultes 631; sup. des prop. bat. 15; cont. non imp. 93. Const. div. 383; moulins 9 (de Moque Souris, de la Gaume, de Quilard, de Bienassis, du Travers, de Truquais, à vent : de la Hunaudais, aux Moines, de l'Islet à eau. >>> L'église d'Erquy passe pour être fort ancienne nous ignorons à quelle époque exacte elle appartient. — II y avait autrefois treize chapelles. Quatre existent encore de ces quatre chapelles une est dédiée à la Vierge, sous le nom de Notre-Dame; une autre à saint Tudual, une autre enfin à saint Michel. Cette dernière est dans la petite île qui porte le même nom. On célèbre dans ces chapelles l'office divin aux jours de fêtes patronales. — Tout concorde pour établir que Erquy est sinon sur l'emplacement même de Rheginœa, du moins très-près de cet emplacement. En effet, selon la tradition il y avait au village du Pussoir, situé a environ 150 met. au nord d'Equy, une ancienne ville qu'elle appelle Nasado. Là les débris romains sont fréquents, et des fouilles seraient sans doute récompensées par de curieuses découvertes. Des mosaïques presque entières ont été trouvées ainsi que des briques à crochet, et l'on peut voir les restes d'un aqueduc. — L'église d'Erquy porte elle-même les traces du séjour des Romains. On a voulu voir dans le bénitier placé à la porte nord de l'église une cuvette à sacrifices; les bords en sont usés, dit M. Habasque, par le frottement des instruments qu'on y aiguisait. Dans l'un des murs est une pierre sculptée représentant, dit-on, une louve qui allaite Remus et Romulus; enfin beaucoup de monnaies romaines ont été trouvées à diverses époques. — Le bourg d'Erquy est situé au pied d'une montagne; l'air est pur dans cette commune; l'agriculture y est dans un état prospère. Les hommes sont pour la plupart marins et se livrent à la pêche du maquereau, poisson qui abonde dans la rade d'Erquy. Ils fournissent aussi des équipages aux navires terreneuviens. — Jadis les labours se faisaient avec des attelages d'ânes; mais ces attelages sont aujourd'hui presque une rareté.

La rade d'Erquy est sûre; ses approches sont surveillées en temps de guerre par trois corps-de-garde, et protégées par les forts de la Bouche et du Petit-Port. Mais l'insuffisance de cette défense est évidente. M. Habasque (t. 3, p. 121) donne des détails qui justifient cette observation. Le 12 mars 1796. un convoi de douze voiles, se rendant de Saint-Malo à Brest, escorté par la corvette l'Etourdie, fut brûlé sous le canon de ces forts par sir Sydney-Smith, qui avait sous ses ordres un vaisseau rasé, deux bricks et un lougre. Le même auteur donne quelques avis importants sur la nécessité où l'Etat serait, en cas de guerre, de rendre Erquy un point de refuge pour les navires du commerce .— Le 12 octobre 1806, l'Etat perdit encore sous le fort la Bouche la flûte la Salamandre, qui, chassée par la croisière anglaise, chercha sous cette batterie un secours qui lui manqua. Par compensation, la corvette ennemie la Constance se laissa affaler sous le fort et tomba au pouvoir des Français. — L'attérissement de la rade d'Erquy n'est pas à ce bourg même; il est à Thieuroc, village qui se développe depuis la rive jusqu'à mi-côte d'une immense falaise qui a près de 90 m. d'élévation, et qui présente un. aspect des plus pittoresques. Ce petit port n'a guère à haute mer que quatre brasses d'eau, et n'est protégé par aucuns travaux d'art. Aussi n'est-il fréquenté que par des barques de quinze h trente tonneaux.— C'est au dessus du village de Thieuroc que s'étend la lande de la Garenne, dans laquelle ou montre d'anciennes lignes de fortifications nommées le Camp de César, et aussi Fossé de Gatuélan et Fossé de Pleine-Garenne. — Au bas de cette colline élevée, que surmonte le moulin, de la Garenne, utile aux marins comme point de repaire, est une petite fontaine qui sans doute servait au camp.— Cette nouvelle preuve de la présence des Romains dans ces lieux nous décide à produire la seule étymologie qui nous semble rationnellement admissible sur le mot Erquy. Erquy, selon les anciens titres Erguy, a dû être primitivement Erguic, ou, pour suivre l'orthographe bretonne, Ergwic. Er signifie aigle, et gwic, bourg : c'est donc littéralement le bourg des aigles.

Le château de Bienassis était jadis le centre d'une terre de laquelle relevaient trente et une métairies et treize moulins; il appartient aujourd'hui à Mme le Pommelec, du chef de son père, le général Valletaux, qui l'avait acquis eu 1795. C'est une construction du XVè siècle, défendue par deux tourelles, mais qui devait, être peu forte. Du donjon on a une vue étendue; et l'on découvre, dit-on, par un temps clair, jusqu'aux côtes de Jersey. — Trois hommes distingués à des titres différents ont possédé le château de Bien-assis. Les deux premiers y sont nés; ce sont: Jean de Quellenec, amiral de Bretagne en 1696, et Claude de Visdeloup. Ce dernier entra à seize ans dans l'ordre des jésuites, fut vicaire apostolique en Chine, évêque de Claudiopolis (in partibus), et mourut à Pondichéry en 1737. On a de lui une Histoire du Japon; la Chronologie de la Chine; une Histoire de la Grande Tartarie, etc. Cet homme si pieux et si érudit s'était tellement instruit dans l'étude du chinois que le fils de l'empereur Kam-Hi lui donna des lettres de doctorat, honneur qui n'a été accordé à aucun Européen. Le dernier nom que nous avions à citer est celui du général Valletaux, qui, appelé en 1795 à un commandement en Bretagne, entreprit de ramener par la douceur les populations qu'on avait jusque-là traitées par la force. Retiré du service militaire, cet officier général fut appelé en 1801 au Corps législatif. Peu après il reprit les armes et fut tué en Espagne le 12 juin 1811.

Il y avait jadis en Erquy une léproserie pour les soldats lépreux qui revenaient des croisades. La chapelle de cet établissement portait et porte encore, quoiqu'on ruines, le nom du Saint-Sépulcre. Le cimetière était derrière la maison de la Corderie, qu'habitaient les lépreux. L'intolérance des chrétiens envers ces infortunés, atteints dans une guerre sainte d'une horrible maladie, est aujourd'hui une chose vraiment inconcevable. Ils partageaient les vexations qui partout alors en Bretagne frappaient les cordiers.

La commune d'Erquy exporte des quantités notables de blé pour le midi et le nord de la France; elle exporte aussi du poisson, soit à Jersey, soit dans les villes environnantes, et même jusqu'à Rennes. Sa grève fournit tant à ses habitants qu'à ceux des communes environnantes des quantités considérables de marle ou engrais de mer. Il est enlevé annuellement de cinq à sept mille charretées de cet engrais, qui produit d'excellents effets dans les terres qu'on appelle froides. — Géologie : grès quartzite et grès poudingue. Argile au sud. — Ou parle le français.

* Régis de Saint-Jouan (1990) : "La Table de Peutinger, graphe schématique des voies romaines, fournit, sur la côte, à XIII lieues (31 km) de Fanomartis, le nom de Reginca, que l'on avait cru devoir corriger en Reginéa. Ce document a été dessiné en 1265 par un moine anonyme de Colmar (1), mais il semble être une copie de documents romains des IIIè-VIè siècles (Desjardins, Géogr. de la Gaule romaine, notamment IV, 1893, p. 139). A ce titre, on aurait là une mention antique d'Erquy, si l'on était certain qu'il s'agisse bien de cette localité où, d'ailleurs, des restes gallo-romains ont été découverts. Il faudrait alors que Fanomartis soit Corseul. Mais l'on tend plutôt aujourd'hui à placer Reginca sur l'estuaire de la Rance vers Saint-Servan (I.-et-V.) (2)".

Erquy est mentionné dans les chartes de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, avec le titre de parrochia de Erque, dès 1167 (Ane. év., III, 39). On y trouve ensuite les formes : de Erqueio 1235 et 1260, Arque 1237, de Arqueio 1245, de Herqueio 1278, Erquey 1282, de Herqueyo 1298.

Le nom est écrit Erqui en 1427 (Arch. de la L.-AtL, B 2978) et en 1581, puis Erquy dès 1583 (Arch. des C.-d'A., 1 E 1529). Cette paroisse faisait partie du diocèse de Saint-Brieuc sous l'Ancien Régime. Elle élut sa première municipalité au début de 1790.

Les principaux édifices anciens de cette commune sont les suivants :

1) le château de Bienassis (xvè s. et 1620-1708), qui a donné son nom aux Visdelou de Bienassis et a aussi appartenu aux du Quellénec, la Marck et Aremberg. Il appartient depuis 1883 à la famille de Kerjégu et a été classé monument historique le 29 août 1945;

2) le dolmen et cairn de la Ville-Hamon (parc. C 214), inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 11 mars 1980;

3) l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, dont les parties anciennes sont la longère nord (vers 1787) et une fenêtre réemployée dans le chœur (vers 1420). Elle abrite un bénitier du XIF siècle. Cette église avait été inscrite sur la liste de classement par la commission des monuments historiques le 1er mars 1838 (F. Bercé, Les prem. trav. de la comm. des M. h., 1979, p. 31) et déclassée plus tard (voir les rapports et plans de M. Arnaud de Saint-

* Michel de la Torre (1978) : "Présence au Moyen-Age des chevaliers du St-Sépulcre aux hameaux des Hopitaux, de la Corderie (ancienne léproserie), et du St-Sépulcre.

Archéologie. Patrimoine :
Le Bourg Ar bourg
Église saint Pierre et saint Paul (XIIIè, XVè, XIXè)  Iliz sant Per ha sant Paol
Chapelle Notre-Dame des Marins (1867) Chapel Itron Varia ar Vartoloded
Chapelle Saint-Michel (1880-1881) Chapel sant Mikel
Perron barré de la Garenne  
Dolmen et Cairn de la Ville-Hamon

inscrit sur l'inventaire supplémentaire des M.H. le 11 mars 1980

Dolmen ha lia Kerhamon
Camp de César  
Substructions gallo-romaines au Pussoir / Pussouer / Pussoué  
Motte du château de Beaumont (XIVè)  
Château de Noirmont (XIXè)  
Château de Bien-Assis (XVè, XIXè)

classé monument historique le 29 août 1945

 
Manoir des Landes (XVè, XVIIè, XIXè)  
Manoirs de Langourian (XVè - 1700 env.)  
Manoir de la Ville-Rogon  
Manoir des Moineries / Moinerie du Portail  
Grotte de Galimoux (accessible à basse mer. 1881)  
Grotte de l'Ermitage  
Cap d'Erquy, site classé  
Pointe de la Heussaye  

Étymologie

* Albert Dauzat et Charles Rostaing (1963-1978) : "Erque, 1167; nom obscur; peut-être ar c'herregi, forme régionale les rochers; paraît être le Reginea de la Table de Peutinger".

* Régis de Saint-Jouan (1990) : "Erquy est mentionné dans les chartes de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, avec le titre de parrochia de Erque, dès 1167 (Anc. év., III, 39). On y trouve ensuite les formes : de Erqueio 1235 et 1260, Arque 1237, de Arqueio 1245, de Herqueio 1278, Erquey 1282, de Herqueyo 1298.

Le nom est écrit Erqui en 1427 (Arch. de la L.-AtL, B 2978) et en 1581, puis Erquy dès 1583 (Arch. des C.-d'A., 1 E 1529)". 

* Editions Flohic (1998)  : "de l'ancien breton, correspondant au gallois argae, barrage, ou au trégorrois argeen, haie"

>> "Contrairement à ce qu'on a pu croire au XIXè siècle, le port gallo-romain mentionné dans la Table de Peutinger, Reginca, n'est pas situé à Erquy, mais à l'embouchure de la Rance. c'est donc à tort que, en 1955, les Erquiais se sont fait appeler Rhoeginéens".

* Bernard Tanguy (1992) : "Par. de Erque, 1167; Erque, 1219, 1223, 1226, 1233, 1234, 1235; Arque, 1237; Arqueium, 1245, 1256; Herqueium, 1278, 1298, v. 1330; Erqui, 1358, 1420, 1430, 1514; Erquy, 1458, 1516; gallo Erqui".

" C'est au sud, au fond de l'anse connue sous le nom de Rade d'Erquy, que se forma le bourg, succédant peut-être à un ancien
vicus portuaire. Doublet des Ergué finistériens (Arke en 1160, Erge en 1169-1170), de Lairgué, village de Baguer-Pican (I.-et-V.) et de Lergai, écart de Roz-Landrieux (I.-et-V.) — toponymes qui présentent une agglutination de l'article défini français élidé — le toponyme est un appellatif vieux-breton ayant pour correspondants actuels le trégorrois argeenn "haie" et le gallois argae "barrage".

* Jean-Yves Le Moing (2007) : "Le vieux breton *arcae, en gallois argae "barrage, digue, retranchement", a donné Erquy, Egué-armel et Ergué-Gabéric, où les deux derniers sont qualifiés par un nom de personne".

Personnes connues Tud brudet
Jean du Quélénec, 

vicomte du Faou; amiral de Bretagne (1433)

 
Geoffroy du Quélénec, seigneur de Bien-Assis  
François du Quélénec de Bien-Assis

corsaire

 
Françoise du Quélénec  
Gilles Visdelou de la Goublaye  
François Visdelou

né à Bienassis, 1612; évêque de Léon, 1665; décédé en mars 1671.

 
Louis-Engelbert de la Marck

né le 21.12.1701; duc; maréchal de camp (1740; Grand d'Espagne (1744). 

Epoux de Marie-Anne-Hyacinthe Visdelou de Bienassis

 
Charles-Léopold-Maries-Raymond de Ligne

né à Enghien le 31.07.172&; prince d'Aremberg et du saint-Empire; duc d'Aremberg; Grand d'Espagne de Ière classe; chevalier de la Toison d'or; général au service de l'impératrice d'Autriche; gouverneur de Mons (Hainaut, Belgique); mort à Enghien le 17.08.1778. 

Epoux de Louise-Marguerite de la Marck, fille de Louis-Engelbert de la Marck.

(cf. R. de Saint-Jouan) 

 
Jean-André Valletaux

né à Hiersac Cher) le 10.03.1757; général de brigade (04.10.1794); aux ordres du général Hoche à l'armée des Côtes de Brest (20.01.1795); commandant du département des Côtes du Nord, jusqu'au 22.09.1796; député des Côtes du Nord le 27.03.1802; réengagé dans l'armée d'Espagne le 11.04.1810; tué au combat de Quintemilla del Valle, le 23.06.1811.

(cf. R. de Saint-Jouan) 

 
Constant Dutemple

né à Erquy le 31.05.1867; prêtre, 1891; vicaire de Lamballe, 1901-1903; curé de Saint-Alban (1911-1918); curé de Lamballe (1918-1937); chanoine honoraire (192&). Publie en 1918, 1925, 1936, les trois volumes de Histoire de Lamballe; décédé à Erquy le 30.08.1937

(cf. R. de Saint-Jouan) 

 
Alfred Guyomard

né à Erquy le 14.10.1884; prêtre, 1902; sacré évêque de Jaffna (Ceylan), le 09.03.1924; transféré au siège d'Assava le 04.09.1950; décédé à Assava, le 01.12.1956.

(cf. R. de Saint-Jouan) 

 
André cornu

né à Gap, le 27.06.1892; député des côtes du nord de 1932 à 1936; président du conseil général, 1946-1947; sénateur, 1948-1971; Secrétaire d'Etat aux Beaux Arts, 1951-1954; Membre de l'Institut (Académie des Beaux Arts), 1962; maire d'Erquy, 1951-1971; décédé à Cannes le 05.02.1980

(cf. R. de Saint-Jouan) 

 
Famille Raoul  
Famille Bérard  
Famille La Villéon  
Famille Trégouët  
Famille Chastel de la Rouaudais  
Famille de Kerjégu  

Armorial * Ardamezeg

   
  Bérard du Fay du Quélenec de Saint-Dénoual  
  Seigneurs de Kermartin, en Minihy-Tréguier; de la Ville-Théart, en la Bouillie; du Coin, en Ruca; de Frost;  de Pontfilly; du Verger; des Landes, en Erquy; de la Fruglaye, en Plurien; de la Villemain et du Glangier, en Planguenoual; de Bellemare, en Plérin; de la Fauvelière, en Bais; de la Foucaudière, en Saint-M'Hervé; comte de Déciane en Piémont en 1521

"d'argent à la croix engreslée de sable"

"en arc'hant e groaz koñchek en sabel"

devise / sturienn :

"Qui statuit legem elegit"

(PPC)

 

 

 

 

 

 

 

 
seigneur dudit lieu, de la Grange, en Plérin; de Guilhé, en Erquy; de la Ville-Bresselet; de Saint-Rieul

"de gueules à sept macles d'argent, 3, 3, 1"

"en gwad, e seizh mailhenn, en arc'hant, 3, 3, 1"

références et montres de 1449 à 1513

(PPC)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ramage d'Avaugour

baron dudit lieu, seigneur du Collédo, en Vieux-Bourg-de-Quintin; vicomte du Faou, en Rosnoën; baron de Pont-l'Abbé; baron de Rostrenen; seigeur de la Roche-Helgomarc'h, en Saint-Thoix; de Bienassis, en Erquy; de Pratanroux, en Penhars; de Coëtfao, en Pluguffan; du Rible, en Plomodiern; de Kerellon, de Kerpilly, de Saint-Quérec, en Erquy; du Hilguy, en Plougastel-Saint-Germain; de Kernevez et du Cosquer, en Saint-Gilles-Pligeau; de Coëtanfo, en Séglien; de Coatcoazer, en Lanmeur; de Kerjolly et de Kersalic, en Plouha; de la Brousse, en Hénon; de Kerglas, de Belleville, de Kergoët, en Saint-Hernin.

"d'hermines au chef de gueules, chargé de trois fleurs de lys d'or"

"en erminoù e gab en gwad, karget gant teir flourdilizenn en aour"

sceau / siell 1356

devise / sturienn

En Dieu m'attends

références et montres de 1426 à 1562

(PPC)

Vicomte dudit lieu, paroisse de ce nom; seigneur de la Guisoujaye, de la Planche, du Tertre-Helleuc et du

Croix-Chemin, en Henanbihan; de Langouriant, en Erquy

"de gueules à dix billettes d'or, 4, 2, 4"

"en gwad, e zek kanochenn en aour, 4, 2, 4"

Références et montres de 1423 à 1535

(PPC)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Pléneuf-Val-André Kumunioù kanton Pleneg-Nantraezh
Erquy Erge-ar-Mor
Planguenoual Plangonwal
Pléneuf-Val-André Pleneg-Nantraezh
Plurien Plurien
Saint-Alban Sant Alban

Communes limitrophes d'Erquy Parrezioù tro war dro *Erge-ar-Mor
Plurien La Bouillie Saint-Alban Pléneuf-Val-André

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* MM. A. MARTEVILLE et P. VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. 

* Anonyme : Dictionnaire des communes des Côtes du Nord. vers 1860. 

* Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

* Adolphe JOANNE : Dictionnaire des communes du département des Côtes du Nord. Hachette. 1886.

* Albert DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Larousse, 1963; Librairie Guénégaud; 1978.  

* Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Michel de la TORRE : Guide de l'art et de la nature. Côtes du Nord. Berger-Levrault Editeur. 1978 / Nathan. 1985.

* Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.

* Jean-Yves Le Moing : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop-Breizh. 1990.

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor. Chasse-Marée. Ar Men. 1992.

* Éditions Flohic : Le patrimoine des communes des Côtes d'Armor.  1998.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* Daniel DELATTRE : Les Côtes d'Armor. Les 372 communes. Éditions Delattre. 2004.

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux bretons de Bretagne. Christine Bonneton editeur. 2007.

Liens électroniques des autres sites traitant d'Erquy / Erqui / *Erge-ar-Mor

* lien communal : https://www.ville-erquy.com/

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Erge-ar-Mor

* Syndicat des Caps. Tél : 02.96.41.50.83. Site Weeb : sdc.animateur@wanadoo.fr

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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