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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Comté de Nantes

Kontelezh Naoned

Pays de Retz

Bro Raez

 

Saint-Sébastien-sur-Loire

Saent-Sébasstien

(* Sant-Bastian-an-Enk)

 

pajenn bet digoret d'an 16t a viz Mezheven 2005 page ouverte le 16 juin 2005     forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour, 04/01/2019 13:43:47

Définition : commune de la Bretagne historique, en Pays de Retz / Bro Raez; comté et évêché de Nantes.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'des Pays de Loire', département de Loire Atlantique / Leirr-de-Bertaeyn, arrondissement et canton de Nantes. Sur la Loire, le Boiteau, la Douettée et le Gourdeau.

Superficie : 1166 ha.

Population : 5000 'communiants' vers 1780; 2498 hab. en 1901; 14 159 hab. en 1978; 22000 hab. en 1990;  

Armoiries; blason

* Froger et Pressensé (1996) : 

"de gueules à l'onde d'argent posée en barre chargée de trois mouchetures d'hermine, accompagnée en chef d'un lion d'or et en pointe d'un brin de muguet d'argent feuillé d'or ".

Décision du Conseil Municipal du 19 février 1985.

"Le lion reprend les armes des Cambronne. L'onde évoque la Loire et le muguet l'importante production locale".

* JC Even : "en gwad, e wifrell kommek en arc'hant karget gant teir brizhenn erminig, eilet ouzh kab gant ul leon en aour hag ouzh beg gant ul louzaouenn-an-hanñv en arc'hant deliennet en aour"

Paroisse : sous le vocable de saint Sébastien.

Histoire :
* Ogée (vers 1780) : 

" Saint-Sébastien; sur une hauteur, au bord de la rive gauche de la Loire ; à 4 lieues à l'E. de Nantes, son évêché , sa subdélégation et son ressort, et à 23 lieues de Rennes. L'église de cette paroisse relève du roi, et compte 5,000 communiants; la cure était présentée autrefois par l'abbé de Saint-Jouin , mais, depuis quelques années, la collation en a été remise à l'évêque diocésain. Le territoire s'étend jusqu'aux portes de Nantes, et renferme une partie du faubourg de Pirmil et tout le faubourg de Saint-Jacques, ou est situé le prieuré de ce nom, habité par les Bénédictins. Les terres sont très-bien cultivées et produisent du froment, du seigle, du vin de médiocre qualité, et beaucoup de foin.

   Dans une enquête de 1206, on lit que le prieuré de Pirmil formait une communauté de religieux de la dépendance de l'ancienne abbaye de Vertou, mais on en ignore la fondation. Le nom de Saint-James, qu'il portait plus anciennement, ferait croire qu'il doit sa fondation à quelques seigneurs anglais. L'église , tombant de vétusté, fut rebâtie, sur la fin du XVe siècle, par Thomas James, évoque de Dol. On voit les armes de ce prélat au dessus de la porte, avec cette inscription , en lettres capitales :

Révérend père en Christ, Thomas, évêque de Dol, 

Prieur perpétuel, commandataire de Saint-Jacques, apôt. 

A rétabli, clés les fondements, avec grande diligence, 

Cette église gui, de jour à autre, menaçait du tomber, 

L'an du. salut 1484.

   Ce prélat consacra aussi, le 26 mars 1499 , l'église de Saint-Sébastien, comme le prouve l'inscription qu'on voit au dessus de la porte de la sacristie de cette église. Celle de Saint-Jacques, autrefois paroissiale, n'est plus qu'une succursale, depuis qu'elle a été réunie à Saint-Sébastien, en faveur des moines, qui depuis n'ont plus qu'un prêtre à payer. Ce qui prouve que l'église de Saint-Jacques fut autrefois paroisse, ce sont les fonts baptismaux, qui paraissent un reste de l'ancienne église, tant ils sont anciens.

   La peste qui désola Nantes en 1500 [1501] porta les habitants à faire un vœu à Saint-Sébastien. On y fit une procession, à laquelle on porta une bougie qui faisait tout le tour de la ville par sa longueur. [Selon M. Guépin, Histoire de Nantes, p. 195, c'était un cierge de vingt livres.] La communauté de ville s'obligea, par son vœu, à aller tous les ans, le 20 janvier, jour de la fête du saint, à l'église de Saint-Sébastien, ou elle recevait la sainte Eucharistie. Cette dévotion se fit pendant cent cinquante ans. Toutes les paroisses de la ville et de la campagne avaient la plus grande dévotion Saint-Sébastien. Elles y allaient processionnellement, et y portaient des cierges. La paroisse de Saint-Nicolas en donnait un du poids de quatre-vingts livres. Il servait toute l'année; et, quand il était fini, on en portait un autre et on prenait ce qui restait de l'ancien. Cette cérémonie était brillante; le cierge était placé sur une gabarre à laquelle il servait de mât, et était accompagné de tout le clergé et d'un nombre infini de peuple.

   Le 21 octobre 1370, un parti de Calvinistes parut à Saint-Sébastien ; mais le canon du château l'obligea de se retirer au plus vite. C'était alors le curé de Saint-Sébastien qui nommait et présentait le diacre de l'église cathédrale. Nous ne savons comment il avait acquis ce droit et comment il l'a perdu. L'arche pu pont de Grezillère, en Saint-Sébastien, fut bâti, l'an 1624 , aux frais de la communauté de ville de Nantes. Le 20 janvier 1659, cette communauté fit présent à l'église de Saint-Sébastien d'un ornement de satin vert, doublé de taffetas incarnadin, garni de galons et de dentelles d'or et d'argent. Le tout coûta une somme de huit cent vingt-six livres. Le 15 avril 1726, la communauté de ville arrêta de procéder à l'adjudication de l'ouvrage pour la réparation de l'autel de Saint-Sébastien, dans l'église paroissiale de ce nom; autel qu'elle s'était obligée de réparer par le vœu solennel de l'an 1500, qui avait été approuvé par le règlement du Conseil du roi, l'an 1681. En conséquence , la première pierre pour cette réparation fut posée, au nom de la ville de Nantes, le mercredi 5 juin 1726, et on mit dans les fondations plusieurs jetons de bronze aux armes de la communauté. — Le territoire de Saint-Sébastien renferme les maisons nobles de la Patouillère, des Jaunais, de la Sivellière ; Ses-Maisons , haute-justice, à M. de Ses-Maisons, et le prieuré de Pirmil, haute-justice, aux Bénédictins de Saint-Jacques.

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* Marteville et Varin (1843) : 

SAINT-SÉBASTIEN : commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale; chef-lieu de perception. — Iimit. : N. Doulen, la Loire; E, Basse-Goulaine; S. Vertou ; 0. Nantes, la Loire. — Princip. vill. : la Savarière, la Noue, le Bas-du-Poitou, la Goulonniere, la Métairie, le Petit-Rocher, l'orlechaise , le Douet, la Ga-gnerie,la Gendronnière, la Patouillère, Villeneuve, le Portereau-des-Landes, la Torponnière. — Superf. tôt. 1161 hect., dont les princip. div. sont : ter. lab. 509; prés et pat. 183 ; vignes 114 ; bois 28 ; verg. et jard. 43 ; oseraies et aulnaies 30; landes et incultes 60; châtaigneraies 19 ; sup. des prop. bat. 15 ; cont. non imp. 160. Const. div. 543; moulins 8. >>> Saint-Sebastien est, pour ainsi dire, un des faubourgs de Nantes; c'est a l'angle nord-ouest de son territoire qu'a été établi récemment le bel hospice Saint-Jacques. — On trouve celle paroisse désignée, dans un vieux pouillé, sous le nom de « ecciesca sancti Sebastiani de Agniâ, » Le général Cambronne, illustré par la réponse héroïque qu'on lui prête , dans la fatale journée de Waterloo, était né à Saint-Sébastien. — Géologie : roches dominantes, le micaschiste et le gneiss ; au pied du bourg commencent les prairies d'alluvion qui s'étendent vers la Loire. — On parle le français.

***

* Éditions Flohic (1999) : 

"Le village est fondé entre la fin dit XIè et le début du XIIIè siècle. Dam la seconde moitié du XIV siècle, saint Sébastien est évoqué lors des grandes épidémies de peste, et le village s'affirme grâce à la réputation protectrice de son patron. Dès le XVIIè siècle, la bourgeoisie nantaise décide de faire construire des résidences secondaires sur la côte en bord de Loire, qui deviendront les folies an XVIIIè siècle. Les Dacusta. dont les membres ont été conseiller, secrétaire du roi. armateur on négociant, ont leur résidence et y implantent une fonderie, incongruité dans cet ensemble rural et résidentiel. Si certains habitants adhèrent au mouvement révolutionnaire en suivant la bourgeoisie, la majorité manifeste ses réticences dès 1791 puis rejoint la rébellion vendéenne en 1793. Le village en sort ruiné. Il renaît et accueille un héros de la campagne de Russie. Banlieue de Nantes à partir du XIXè siècle, il se transforme au gré des grandes mutations provoquées par le progrès technique, avec le chemin de fer. et par la crise du phylloxéra, qui affecte la production vinicole. Après avoir été un centre important de la production maraîchère de l'agglomération nantaise. Saint-Sébastien se dote de ses premiers lotissements d'habitation an début des années 1960".

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* Christophe Belser : adaptateur d'Adolfe Joanne.

"2498 habitants (en 1901), 4è commune de Nantes. Église de 1400, but de pèlerinage. A 2 kilomètres au sud, petit château de la Jaunais (XVIIè siècle) où fut conclu, le 19 février 1795 entre le général républicain Canclaux, d'une part, les chefs vendéens Charettte et Stofflet, d'autre part, un armistice qui suspendit pour quelques mois la guerre civile".

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Patrimoine. Archéologie

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

La ville Ar gêr
Église saint Sébastien  
Manoir La Savarière  
Manoir de la Grande-Jaunaie  
Manoir de la Tullaye  
Manoir de la Baugerie  
Manoir La Gribaye  
Cimetière du Clos-sur-l'Eau  

Étymologie

- Marteville et Varin : 

- Jean-Yves Le Moing (1990) : "Engniam 1287 Longnon ; Aigné sd Longnon". 

- Éditions Flohic (1998) : "le village d'Aigne prend le nom du patron de la paroisse et devient Saint-Sébastien-d'Aigne au XVè siècle. La commune souhaite ajouter la référence à Nantes, mais adopte son nom actuel en 1919".

- Hervé Abalain : 

Personnes connues Tud brudet
Cambronne  

Armorial * Ardamezeg

         
    famille Imbert

seigneurs de la Patouillière et de la Gibrais

"de sable à deux chevrons d'argent'"

"en sabel, e ziv gebrenn en arc'hant"

(PPC)

     

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Nantes Kumunioù kanton Naoned
Nantes / Naunt Naoned
Saint-Sébastien-sur-Loire / Saent-Sébasstien

*Sant-Bastian-an-Enk

Sources; Bibliographie :

* Ogée : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780;

* MM. A. Marteville et P. Varin, continuateurs et correcteurs d'Ogée, 1843.

- Albert Dauzat et Charles Rostaing : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1963 - 1978.

- Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

- Petit Larousse illustré. 1979

- Jean-Yves Le Moing : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop-Breizh. 1990.

* Michel Froger et Michel Pressensé : Armorial des communes de Loire-Atlantique. Froger S.A. 1996.

* Éditions Flohic : Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. 1999. 

- Hervé Abalain : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* Christopher Belser : Loire-Atlantique. La Loire-Inférieure au XIXè siècle. Éditions C.M.D. 2000.

* J.L Ramel et A.J Raude : Liste des communes du département de Loire-de-Bretagne. Maezoe-Heveziken. 2003

Liens électroniques des sites Internet traitant de Saint-Sébastien-sur-Loire /  Saent-Sébasstien / * Sant-Bastian-an-Enk

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

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